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Carnet de Route : la Thaïlande


Rien ne me prédestinait à aller en Thaïlande, je ne m'étais jamais poser la question avant qu'un ami n’émette l’hypothèse à un moment de partir là bas pour plusieurs semaines. Après tout pourquoi pas ?...

( Oui c'est la photo cliché par excellence ! )

Nous atterrissons, après une étape assez brève à Helsinki, à Bangkok, une fois sortis de l’aéroport la chaleur nous surprend immédiatement, un chaleur sèche, suffocante pour nous, pauvres petits Européens.

Nous embarquons à bord d'un taxi, direction notre Hôtel au centre, très en avance nous allons attendre avec nos gros sacs plus de 6h avant de pouvoir les poser et enfin aller faire un tour en ville. Si Bangkok est une vraie fourmilière elle alterne quartier propres, quartiers d'affaires et quartiers plus "chaud" ( un transsexuel prostitué qui vient vous dire " i can do everything!" vous met direct dans l'ambiance). Quartiers d'ailleurs où se mêlent rue propres où les ruisseaux sont infestés d'ordures.

Nous visitons la ville, le palais de l'empereur, le bouddha allongé, les grandes avenues bondées de monde, les taxis TukTuk qui vous harcèle a longueur de temps, tout cela fait partie du folklore. Bangkok est un gigantesque four-tout, bordélique à souhait. Ils restent néanmoins respectueux d'une certains dress code, surtout au palais de l’empereur qui interdit les débardeurs ou les jupes trop courtes.

Les petits étrangers de mettent aux coutumes locales.

Les petits parcs a proximité du palais impérial regorgent de petits écureuils gris, nourris a même la main par des touristes et des gens qui les attire pour faire payer une photo. Du coup ils sont ensuite plus qu'habitués au stratagème.

Notre Hôtel possédant un toit terrasse, nous avons pu profiter d'une vue assez sympa sur Bangkok de nuit.

 

Direction Ayuthaya

Nous quittons Bangkok, direction Ayuthaya plus au nord.

Nous prenons un train à l'ancienne au départ de la Gare de Bangkok, le plus folklorique des trains que j'ai pu prendre est à l'image du pays. Le billets de train ne coûtent que quelques centimes à peine.

Ayuthaya : Ce fut jadis une des villes du Royaume les plus prospère. Aujourd'hui ses temples en ruine témoignent de son ancienne prospérité. C'est une immense ville archéologique à découvrir en vélo. Capitale du Royaume de Siam entre 1350 et 1767, mis à sac par les armées Birmanes en 1797 puis délaissée avant d'être classé patrimoine mondial par l'Unesco en 1991.

Nous arrivons au Baan Are Gong, guest house assez prisée du coin, complète, nous nous reportons sur celle d'a côté, gérée par une dame très sympa qui nous a donné beaucoup de coups de mains pour gérer la suite du voyage.

Nous décidons d'arpenter la ville en vélo, meilleurs moyen pour cela.

Les ruines d'Ayutthaya restent assez importantes, de par leur tailles et leur symboliques. Se promener dans ces ruines est assez important pour comprendre le rapport qu’entretienne les Thaïlandais avec leur patrimoines historiques et religieux.

Les ruines sont arpentées par beaucoup de chiens sauvages, plus ou moins sauvages d'ailleurs, les animaux sont tous en liberté, se baladent parmi les ruines, peuvent quémander et surtout dormir une bonne partie de la journée à l'ombre des vieilles pierres.

Les bords du Maé Nam, riviere ou fleuve traversant la ville.

 

Direction Chiang Maï

Nous décidons ensuite de partir pour Chiang Maï, au nord, une partie du voyage se faisant de nuit, nous décidons donc de prendre le train avec couchettes. Malheureusement ( ou pas) sans climatisation. La nuit sera courte croyez moi ...

Le voyage débute donc de jour, le train dispose de sièges tout à fait classiques, le repas du midi nous est servis a table.

Ce nous permet aussi de profiter des paysages locaux, le train n'étant pas d'une grande rapidité.

Une fois la nuit venue, une homme passe dans toutes les rames et installe les couchettes, en quelques minutes le wagon se transforme en wagon de nuit, tout est bien huilé et organisé. La nuit peut démarrer.

Mais c'est la que nous comprenons que la climatisation est quand même utile, la chaleur est oppressante, impossible de fermer l'oeil, nous passons la nuit dans les interstices des wagons. Nous restons là, les portes grandes ouvertes sur les voies, à voir défiler les ombres, la jungle à quelques centimètres ( parfois la végétation frotte contre les wagon tellement elle est proche), mais aussi passer certains ravins sans savoir où nous sommes vraiment. Assez incroyable de penser ça possible. Imaginez vous passer votre voyage tranquille entre deux rames d'une TER ( compliqué sur un TGV par contre..)

C'est pour cela aussi que je suis venus, vivre une sorte "d'aventure", une sorte de liberté impossible ailleurs. C'est cela la Thaïlande, pays des backpackers.

Nous arrivons la nuit encore bien présente à Chiang MaÏ, il pleut énormément, nous allons attendre plusieurs heure le temps que les guest House ouvrent pour se reposer puis arpenter la ville ou nous allons rester quelques jours.

 

Chiang Maï

Deuxième ville du pays, Chiang Maï est aux portes des jungles du nord et des frontières avec le Laos et la Chine. Elle possède de nombreux temples sacrés avec leurs toits sur plusieurs niveaux. C'est une ville dynamique et moderne ( les nouveaux bâtiments en béton sont immondes) mais elle a conservé, malgré tout, le charme de la Thaïlande traditionnelle. Probablement fondée dans les années 1200, Chiang Maï a longtemps été la rivale d'Ayuthaya. Après une brève occupations par les armées Birmanes, Chiang Maï libérée devient une important centre de commerce et est reliée à Bangkok par le train en 1921.

Ce fut un vrai plaisir de se balader dans cette ville, même si vous pouvez faire une overdose de temples, la ville reste accessible, à mi chemin entre deux histoires. L'une plus contemporaine, avec ses bâtiments en béton et sa vie nocturne débridée et l'autre plus ancestrale avec ses temples, ses petites maisons et ses restaurants de rues.

 

Le temple Blanc de What Rong Khun

Nous poursuivons notre chemin en direction de la frontière avec le Laos, sur le chemin nous passons par le temple Blanc de What Rong Khun, véritable merveille pour les yeux.

Il a été construit par Chalermchai Kositpipat (en), un artiste thaï de renom qui a voulu créer un tribut durable à Rama IX, ancien roi de Thaïlande décédé en 2016, et également honorer sa ville natale. En rupture avec la plupart des autres temples, celui-ci est d’une blancheur extraordinaire, pour symboliser la pureté du bouddhisme, et incrusté de morceaux de miroir pour suggérer la réflexion de l’illumination. Pour y accéder, le visiteur doit d'abord passer entre deux crocs géants, puis devant un lac parsemé de créatures des enfers.Il devait être achevé en 2008, mais ne sera terminé qu'en 20701. L’ensemble comprendra neuf bâtiments, qui constitueront la vision du paradis bouddhiste sur terre telle qu’imaginée par l'artiste. Le financement du temple est assuré par la vente des peintures de celui-ci, exposées et vendues dans un bâtiment annexe.

 

Après un passage via le Laos nous prenons un avion de Vientiane la capitale du Laos direction Phuket, sud de la Thaïlande afin de gagner du temps. Temps qui aurait pu nous être fatale, tant nous avons cru y passer suite à un problème qu'a connu l'avion lors du vol, en passant par des turbulences plus que fortes.

 

Phuket

Cette station balnéaire se situe sur la côte Sud-Est de Ko Phuket, au bord de la baie de Phuket d'où son nom. Connue pour son tourisme sexuel mais aussi paradoxalement ses sublimes plages (le fameux tsunami du 26 décembre 2004 s'est abattus sur ces plages). Nous sommes resté peu de temps ici, c'est notre passage le plus mitigé du séjour. L'ambiance de Phuket est clairement tourné vers la fête et la prostitution en fin de journée. Nous ne sommes pas allé à Patong, ville du sexe à ciel ouvert réputée bien plus "hard".

Mais les plages restent sublimes.

De nombreux Hôtels sont restés en ruines ou inachevés sur les plages suite au tsunami dévastateur de 2004. Vous ne pouvez pas éviter d'y penser lorsque vous y êtes. Comment un tel paradis peut se révéler meurtrier pour des familles venus là en vacance.

( En bonus nous avons pris aussi une sacré douche lors d'une épisode de pluie tout ce qui il y a de plus .. humide! )

 

Île de Kho Phangan

Ko Pha Ngan ou Koh Phangan est une île du golfe de Thaïlande située au sud-est de la Thaïlande, juste au nord de Ko Samui.

Nous y sommes allé pour profiter de quelques jours de farniente, mais aussi pour découvrir la "Full Moon", gigantesque fête sur la plage principale de l'île, une des plus grandes du monde. Voir plusieurs milliers de personnes faire la fête sur cette plage restera un sacré souvenir. ( De nombreux "bucket" sont tombés)

Nous avons loué un bungalow avec vue sur la mer, une petite folie niveau budgetaire mais qui en valait le détour.

Nous aurons également l'occasion d'admirer un sacré orage en préparation depuis cette terrasse

Nous avons également arpenter l'île en scooter, cela nous a d'ailleurs occasionner quelques soucis d'assurances, mais faire son plein au milieu de nul part, avec un pompiste qui vient vous servir avec une bouteille en plastique est assez savoureux. Il n'oubliera pas aussi de nous proposer diverses substances propices pour les soirées. Que nous refuserons poliment sans le vexer.

Comme je l'ai dit plus haut, les soirées sur l'île étaient assez festives, mais c'est toujours resté dans un sacré calme, pas de débordements, les Thaïlandais n'aiment pas ça. La Police est très présente.

Il est temps pour nous de rentrer, après un tour en ferry, puis en train, nous voici de retour sur Bangkok pour deux jours avant de quitter définitivement le pays.

Cette escapade en Thaïlande restera un sacré souvenir, ce pays est un formidable meltin'pot de personnes, de plusieurs confessions, de plusieurs niveaux de vie. De nombreux étrangers viennent ici pour le coût évidement bas de la vie mais également la facilité d’accès à tout. La sécurité également pour les femmes seules est un sérieux atouts, nous avons croisé énormément de femmes seules venues ici en voyage, limite initiatique.

Les thaïlandais ont évidemment compris l'importance du tourisme, ils savent haranguer dans les rues le premier pigeon venus, surtout dans les grandes villes. ce qui est par contre bien différent ailleurs. A vous de faire le tri.

Bon voyage.

 


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