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Carnet de Route : Espagne du Nord Ouest


Que faire quand vous avez quelques jours devant vous, une voiture, un petit budget et des fourmis dans les pattes? Des journées Netflix pour certains, un Road trip pour d'autres.

Me voila donc en route, mon Lonely fraichement acheté en poche, direction l'Espagne du Nord Ouest. Je suis resté sur une idée très négative de de l'Espagne. Une Espagne basée uniquement sur la plage et la fête, avec sade la côte Est transformée en station balnéaire géante et sans grand charme.

Je tente donc cette partie qui m'est méconnue, la partie Ouest mais aussi la Navarre et son désert, les Bardenaves reales.

Premier Jour : Direction BILBAO

Départ de Toulouse et direction Bilbao, 4h30 de route, cela reste accessible.

Âpres avoir récupéré les clefs de mon hôtel, je profite des conseils de mon hôte pour visiter la ville.

Bilbo est à la croisement des chemins, alliant modernité avec le Musée Guggenheim et son glorieux passé avec son cœur de ville ancienne et ses petites ruelles aux balcons en bois.

Une fois le musée passé vous longez El Ria de Bilbao pour rejoindre le cœur de la ville ancienne, ses petites ruelles étroites qui débouchent sur des grandes places animées et des nombreux café en terrasse où les espagnoles aiment se retrouver autour d'un verre et ses fameux tapas.

Jour 2 : Direction Gaztelugatxe

Il faut compter 45 bonnes minutes pour se rendre vers cette petite île. Gaztelugatxe est une petite île sur la côte de Biscaye appartenant à la ville de Bermeo, dans la Communauté autonome basque. Elle est reliée au continent par un pont et un cheminement qui serpente jusqu'au sommet.

Je pars tôt, l'endroit étant pris d'assaut par les touristes vers 10h.

L'ermitage est accessible par un étroit chemin pavé qui traverse d'abord le pont de pierre solide surplombant la mer, puis qui se met à grimper abruptement. Le chemin est balisé de croix en fer noires. Pendant la montée, on peut profiter à droite d'une vue sur le cap Matxitxako (Cabo Machichaco en espagnol) et ses deux phares. ( Source Wikipédia)

La côté reste sauvage et balayée par les vents océaniques. Au loin l'île rocheuse abrite de nombreuses espèces d'oiseaux marins.

Je fais ensuite quelques kilomètres pour me rapprocher de ces deux fameux phares que l'on aperçoit au loin. Matxitxakoko itsasargia est une lande de terre abrupte qui se jette dans l'océan et un refuge précieux pour beaucoup d'oiseaux. La vue y est encore une fois superbe.

DIrection ensuite la Playa San Antonio, pette bande de sable qui permet d'emprunté un chemin traversant la dune en période de marée basse. Elle nous mène sur une petite île ou une maison en ruine cotoît de nombreuses mouettes venues là pour nicher sur les falaises au dessus de l'océan.

Puis il faut emprunter la route 3438 qui mène à la ville de Ondarroa, cette route à pic surplombe l'océan, parfois dans des sinuosités assez dangereuses, il ne faut pas être trop absorbé par la vue car il n'existe que très peu de refuges pour pouvoir s'arrêter en chemin.

Ondarroa est une petite ville côtière ultra active par son port de pêche, les chalutiers font d'incessant allers retours en mer, ils en reviennent avec leur cargaisons de poissons pêchés, la surpêche industrielle dans toute sa splendeur.

Je quitte ensuite la côté océanique pour me diriger dans les terres, la vallée de la roya et ses nombreuses cultures vinicoles bien connues. En chemin je croise la ville de Vitoria-Gasteiz, halte connue sur le chemin des vins, Vitoria-Gasteiz est la capitale de la province d'Alava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Située à un carrefour, la ville a été à travers l'histoire un point stratégique important, aussi bien sur un plan militaire que commercial ou culturel.

Un violent orage a éclaté pendant mon arrivée, les ville s'est déserté en peu de temps laissant les rues vides. Le centre ville historique est curieusement construit, les rues forment un énorme escargot en spirale qui plonge vers la place principale,Virgen Blanca Plaza .

Je reprend donc ma route vers les plaines vinicoles.

Malheureusement l'orage ne me lâche pas et gâche la visibilité des grandes plaines, dommage pour moi.

Direction donc mon Hôtel du soir à Tudela que je ne prendrais pas de temps à visiter , mon objectif étant le parc de Bardenaves reales et je souhaite m'y rendre tôt pour profiter du soleil matinal.

Jour 3 Bardenaves Reales

Le désert des Bardenas Reales (en basque : Errege Bardeak) est une vaste zone aride de 42 000 ha située au sud-est de la Navarre entre Tudela et Carcastillo. Cette réserve naturelle présente une végétation particulière ainsi que des formations rocheuses impressionnantes dues à l'érosion, phénomène ici récurrent, dont le Castil de tierra est la manifestation la plus emblématique. Les massifs du Rallon et de la Pisquerra donnent véritablement au randonneur qui les parcourt l'impression d'évoluer dans les paysages mythiques de l'Ouest américain comme Monument Valley.

C'est en voyant les photos sur internet que je me suis décidé à venir en Espagne, moi qui n'ai jamais arpenté de désert de ma vie, plutôt habitué aux contrées plus froides et humides comme les forêts du nord ou les jungles asiatiques.

Cet endroit reste en tout point une endroit magique, je décide afin d'éviter le mauvais temps qui doit poindre à mi journée de partir très tôt, le parc ouvre à 8h mais il n'y a pas vraiment de guichets par contre il est gardienné par des patrouilles à moto ( que je ne verrais pas ) et surtout il y a au beau milieu une base militaire active de l'Otan.

Mais vous êtes bien ici en présence d'un authentique désert, lieux de tournages pour beaucoup de films, beaucoup de séries, c'est tout simplement magique pour moi. Je ne sais pas où donner de la tête. Je décide de longer la base militaire au centre histoire de profiter un maximum des paysages avant la pluie.

Je me dirige donc vers le point de départ du parc, le Castil de tierra, qui donne le maximum de son potentiel photographique en début de matinée, le soleil rasant l'horizon et fouettant le massif de lumière chaude.

J'en ai profité pour prendre également mon VTT, le parc regorge de randonnées à faire, l'une d'elle vous mène vers le Mirador Bardena Blanca, une grande boucle où se côtoie la verdure des cultures paysannes associées aux terres arides du désert. c'est une partie du parc terrain de chasse du chat sauvage très difficile à observer.

Je reprend ensuite la route pour poser ma voiture pres du Cabezo de las Cortinillas, a sommet de ce plateau la vue y est époustouflante. A nos risques et périls le chemin d'accès s'étant effondré il y a quelques années les panneaux d'avertissements sonnent comme une semonce efficace pour beaucoup de gens qui rebroussent chemin.

Certainement la plus belle partie du parc pour moi mais la plus fréquentée.

Cap ensuite sur une circuit de randonnée qui mène à une partie plus sauvage du parc, moins fréquentée. Le circuit du castillo peñaflor. Sur la route le ciel orageux bleu/gros tranche avec le sable ocre et jaune, cela crée une atmosphère des plus magnifiques.

Une fois les kilomètre avalées, on plonge dans une petite vallée escarpée qui mène au fameux piton rocheux. EN haute trône les ruines du châteaux, selon la légende la fille du Roi de Navarre y a été emprisonnée pour ses relations roturières.

Il est temps pour moi de quitter le parc en fin de journée après des kilomètres avalés en vélo et à pied. ce parc est absolument magnifique, à faire au printemps, moment où les touristes n'envahissent pas le parc et ou la surveillance est plus basse. Je prend la direction de Pampelune pour une nuit d'Hôtel méritée.

Jour 4 : Retour en France par les Pyrénées.

Sur le chemin du retour je fais une première halte au Foz de Lumbier. Il s'agit d'un canyon intéressant creusé par la rivière Irati dans la roche calcaire à proximité de la sierra de Leyre. Il a un peu plus de 1 km de longueur, en passant entre des parois presque verticales de 150 à 400 m de hauteur.

Place ensuite à l'Abbaye San Salvador de Leyre. L'abbaye San Salvador de Leyre est un monastère roman situé à 771 mètres d'altitude, près du lac de Yesa en Navarre. Il est dominé par les crêtes de la sierra de Leyre.

Sur la route de la frontière Française, je suis tombé sur un village surplombant la route, planté sur un piton rocheux, le village semblait en ruine, chose confirmé en me rapprochant de celui ci. Le village a été déserté de ses occupants pendant la guerre puis totalement déserté dans ls années 60 pour un énorme projet de ferme agricole.

L'ambiance dans le ville fût vraiment spéciale, en s'y baladant on peut y sentir encore une forme de vie, de la petite place du village entourée de maison en ruine jusqu'à l'église qui surplombe l'ensemble et qui est le seul bâtiment qui tiens encore un peu debout. Enfin presque car une maison est encore occupé par un vieux couple, qui diffuse le son de la TV assez fort pour qu'on remarque leur présence.

L'église est littéralement envahie de d'Hirondelles, venues là pour faire leur nid en toute sécurité et servir aussi d'alarme naturelle avec leur cries stridents qu'on entend de loin.

Je reprend la route direction Canfranc et son anciennes gare internationale.

La gare internationale de Canfranc est une gare ferroviaire frontalière des lignes de Pau à Canfranc (frontière) (française) et de Saragosse à Canfranc (espagnole), située sur le territoire de la commune de Canfranc, dans la province de Huesca en communauté autonome d'Aragon.

Elle est mise en service en 1928.

Le 27 mars 1970, le déraillement d'un train de marchandises français parti en dérive entraîne la destruction du pont de l'Estanguet à proximité de la gare de Lescun - Cette-Eygun. Ce pont n'est pas reconstruit. Le trafic ferroviaire côté français est dès lors limité à Bedous avant l'abandon de la desserte de la section Oloron - Bedous. Les navettes routières en provenance de la France se pérennisent et sont intégrées aux dessertes par car du réseau TER Nouvelle-Aquitaine.La gare est devenue obsolète et en 2019 les grands travaux sont lancées pour la réhabilité et en faire un lieux d'exposition.

Conclusion

Ma petite virée Espagnole m'a réconciliée avec ce pays, dont je n'avais gardé que des mauvais souvenirs en terme de tourisme et de visites. Mais l'ouest du pays regorge de petits coins superbes et de paysages contrastés. Entre nature vierges et cultures populaires fortes, entre paysages de tirées des plus grandes épopées littéraires et des villes qui ont su garder les âmes historique tout en reniant pas la modernité.

Le parc des Bardenaves Reales à lui seul vaut le voyage, un lieu magique et sauvage, une terre arides et fertiles à la fois, où les oiseaux dominent le ciel et se posent en gardiens...


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