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Carnet de Route : L'Ecosse


L'Ecosse me voila, je me revois encore gamin, devant les aventures de Christophe Lambert, immortel, combattant ses ennemis en leur coupant la tête pour être le dernier. Depuis le pays me fascine, en premier lieux ses paysages spectaculaires, on ne jure que par la nouvelle Zélande depuis le Seigneur des anneaux mais l'Ecosse a des paysages à revendre.

...

Notre voyage va durer 5 jours, en 5 jours vous vous dîtes impossible de faire quoi que ce soit, grave erreur, spécialiste des Road Trip éclair dans l'exploration Urbaine, la même méthode peut s'appliquer au voyages plus classiques, la règle est simple, prévoir un tracé logique. Oui prévoir c'est chiant mais de toute manière il change au grès des humeurs.

 

Premier Jour : Direction Braemar

Nous atterrissons à Édimbourg le matin, l'aéroport est minuscule, impossible de s'y perdre. La voiture de location est récupérée et direction Perth au nord d’Édimbourg puis notre escale à Braemar pour la nuit. Sur la route entre Edimbourg et Braemar, les paysages commencent a se montrer, les pâturages sont légions, les vaches et moutons aussi.

Mais méfiez vous des routes Écossaises la nuit, les animaux sauvages y sont légion ( et tant mieux en France y'en a plus, ça gêne les c*** ) mais aussi les pierres, car oui si j'aime beaucoup les pierres celles sur la route moins. Il nous en coûtera deux pneus et 4h d'attente au milieu de nul part en pleine nuit.

 

Deuxième Jour : Braemar à Inverness via les Cairgorns

Nous passons la nuit dans un Manoir Hôtel, après une longue explication au téléphone ( l'accent Écossais est terrible), une dépanneuse arrive, le temps qu'elle nous offre nous le mettons à partie pour parcourir le petit village. En grande activité, de nombreux travaux s'y déroulent, le patrimoine y est important, il y a également un grand nombre d'églises, certaines servent même de logements à des particuliers. De nombreux Écureuils gris parcourent les jardins aux couleurs de l'Automne et au loin les aboiements de chiens de bergers se font entendre. Le village est assez désert tout de même, peu de lieux de rencontres ouverts.

Nous faisons ensuite route direction Inverness via le parc Naturel des Cairgorns ( en dépanneuse donc compliqué de s'arrêter d'où les photos dégueulasses )

Cairgorns est un parc national situé au nord-est de l'Écosse, créé en 2003. Il est le second des deux parcs nationaux écossais établis par le gouvernement écossais, après le parc national du Loch Lomond et des Trossachs, créé en 2002. Le parc couvre la chaîne de montagne de Cairngorms et les collines environnantes. C'est initialement le plus grand parc national des îles britanniques.

Les Cairngorm Mountains proposent des paysages spectaculaires, similaires à ceux du parc national d'Hardangervidda en Norvège et rares sont les lieux ou l'on peut observer d'aussi vastes étendues de granit, avec des moraines, des vallées encaissées et des lacs.

Nous arrivons en milieu d’après midi à Inverness, les routes sont longues en Ecosse, peu de voies rapides et tant mieux.

Inverness est la plus grande ville des Highlands, passage obligé pour ceux qui souhaitent aller au Nord. Elle est située à l'embouchure de la rivière Ness et donc proche du fameux Loch. La position stratégique d'Inverness causa d'ailleurs sa déchéance : les monarques écossais, les Highlanders, les Jacobites et les Anglais se disputèrent la ville, si bien qu'il ne reste plus guère aujourd'hui de bâtiments importants antérieurs au xixe siècle.

Nous posons nos affaires dans un très bel Hôtel, à l'architecture typique, puis nous allons visiter la ville. Très commerçante elle n'a pas résisté aux enseignes internationales comme Primark, il y existe un petit marché couvert, le Victorian Market trés mignon et une multitude d'Eglises la encore. Au coucher du soleil, il règne une ambiance spéciale surtout dans les cimetières Écossais, logés en plein cœur du centre ville et qui renforcent l'esprit des mythes et des légendes locales.

Quelques pubs locaux, cachés dans les petites ruelles d'Inverness méritent qu'on s'y attarde pour l'ambiance de fête qui y règne et les moments de cohésions sur fond de bières et autres spiritueux.

La cathédrale St Andrew et le Château d'Inverness sont les deux monuments les plus connus de la ville.

 

Troisième Jour : Loch Ness et Châteaux Écossais

Evidemment, un voyage en Ecosse sans passer par le Loch Ness est une ineptie, nous nous levons donc tôt pour assister au lever du soleil sur le Ness, le monstre est absent ce jour là visiblement. Point de monstre donc sortant du lac, la légende repassera. La route qui borde le Loch Ness est une route étroite qui traverse une multitude de petits villages de pêcheurs et de nombreux Bed and Breakfast aux couleurs de la mascotte locale.

Avec 56,4 km2, c'est le deuxième lac d'Écosse le plus grand en superficie, après le Loch Lomond, mais le plus grand en volume (7,5 km3), car il est plus profond. Si Les ruines du château d'Urquhart, sur la rive nord, comptent parmi les principaux sites touristiques de la région les gens viennent malgré tout pour la légende du monstre, tenace depuis les années 30.

Nous nous dirigeons ensuite vers l'île de Eilean Donan, connue pour son château qui a servis de décors au film Highlander. Elle est située dans le Nord du Royaume-Uni, dans le Nord-Ouest de l'Écosse mais c'est aussi la porte pour l'île de Skye, véritable pépite Écossaise que nous n'aurons pas le temps de faire.

Sur la route les bateaux échoués pimentent un paysage fait de Loch, de montagnes aux couleurs du cuivre, le tout balayé par des vents froids et forts. Les plaines se succèdent, grands marécages ils sont peuplés de cervidés peu farouches qui arpentent les plaines avant de remonter dans les hauteurs. La météo qui nous attend sur l'île est des plus appréciable, une température en chute libre, du vent et de la pluie qui vous fracasse le visage. Cette partie de l'Ecosse est connue pour sa météo capricieuse, c'est tout ou rien.

Le Château quand à lui a une riche histoire, construit et remanié à de nombreuses reprises à partir du début du xiiie siècle, est abandonné à l'état de ruine en 1719 à la suite d'une bataille qui l'endommage fortement. Racheté par le clan MacRae, il est reconstruit entre 1912 et 1932 en préservant le style architectural.

Nous retournons sur nos pas, sur la route nous faisons une halte via Glenelg, village portuaire pour le Ferry direction les îles d'Ecosse. Nous tombons sur une ancienne abbaye en Ruine construits par les Jacobins mais aussi sur une authentique mariage Écossais, que je n'ai pas photographié par pudeur. Dans cette ville les moutons se baladent en toute tranquillité, offrant leur service de désherbage aux habitants.

Enfin direction Fort Williams pour la nuit, petite ville étape de 10 000 habitants, qui doit son nom à un ancien Roi d'Ecosse.

 

Quatrième Jour : Loch Lomond, Buchanan Castle et Edimbourg

Le Loch Lomond recèle bien plus de magie que le Loch Ness, ce superbe parc naturel alterne les routes sinueuses au travers des vallées colorées et les grande lignes droites qui percent des vallées oranges, rouges et vertes. Un spectacle absolue pour celui ou celle qui est capable de rester captivé par un tel spectacle dans un froid polaire.

Sur la route de nombreux petits lacs recueillent les nombreuses pluies et crée des marécages impraticables sans équipements. De nombreux randonneurs y font des haltes pour des marches de plusieurs heures. ceci explique la relative mis à l'écart de certains clans écossais durant de nombreuses années.

Cette petite maison, isolée au fond d'une petite vallée escarpée m'a interpellée, elle est le décor que je me faisais de l'Ecosse. Un isolement, une simplicité dans une tel démesure naturelle.

Puis que serait l'Ecosse sans ses châteaux en ruine, nous faisons une halte au Buchanon Castle, superbe ruine d'un Château Ecossais, perdu au milieu d'une Parcours de Golf Luxueux avec villas de luxe. le château en ruine depuis les années 50 offre un sacré spectacle avec un mariage de pierres et de végétations. Sur la route nous découvrons également un petit restaurant, salon de thé tenue par deux jeunes filles souriantes et avenantes. c'est aussi ça l'Ecosse. les gens y sont adorables et abordables, des gens simples.

 

Dernier Jour : ÉDIMBOURG

Capitale Écossaise, Édimbourg recèle de nombreux et mystérieux secrets. Parsemée de multiple petites coursives, elle a forgé sa légende sur les mythes et légendes qui rendent la capitale attrayante et touristique. Dominée par son château, du haut de son éperon rocheux, elle est divisée en deux parties, Old Town et New Town.

Nous avons passé la soirée de samedi et le dimanche sur place. Un temps réduit malgré tout pour vivre cette ville. La partie Old Town est pour moi la plus sympathique, les bâtiments religieux y sont légions, certains reconvertis en Halle marchande comme cette église sur Royale Mile. Un parcours de quelques kilomètre vous fera passer devant les plus beaux bâtiments mais également par les petites ruelles étroites qui quadrillent Édimbourg. Point positif, la soirée dans un authentique pub écossais, Fish And Chips, match de rugby et un capharnaüm étourdissant. Les chopes de bières se sont entrechoquées une bonne partie de la nuit.

N'oubliez pas de faire un détour par les fameux cimetières, de nuit vous pourriez y faire des rencontres farfelues, comme cette jeune fille marchant au milieu des tombes en robes blanche ( sous l'oeil de son photographe ). Une histoire sordide de voleur de cadavre a d'ailleurs défrayée la chronique en 1505, dans une époque de curiosité scientifique, la forte demande des chercheurs en cadavres humains a crée tout un commerce de cadavres que l'on venait déterrer dans le cimetière, on inventa même des chambres fortes pour cercueils. Burke et Hare, deux personnage sulfureux de l'époque, hébergeait des sans abris et des miséreux chez eux, les étouffait puis vendait leur corps aux grands médecins. Il furent pendus.

Vue sur le château depuis les anciens remparts de la ville

Université d'Edimbourg

A l'est, Calton Hill fait face au château, sur le plateau de la colline, une tentative de reproduction du Parthénon Grecque y trône.

Enfin New Town est pour moi la partie la moins intéressante, plus récente même si les bâtiments restent majestueux et imposants. Les deux parties sont coupées par le Queen Garden Street.

 

En résumé comme un peu au Japon, les Écossais sont en premier lieux les garants de leur pays. Nous avons rencontré peu d’écossais tirant une gueule de six pieds de long, toujours avenants et capable de vous aider malgré leur accent impraticable (même entre eux ils ne se comprennent pas je pense). Le pays quand à lui est parsemé de superbes paysages, les plus grands contemplatifs seront ravis d'y passer des heures à les observer.

En espérant que mon récit vous ai fait également voyager.

 

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